Muhammad le Messager d’Allah(ps)
Muhammad le Messager d’Allah(ps)
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Muhammad le Messager d’Allah(ps)
Louange à Allah, Seigneur de lUnivers. Que la miséricorde et la paix soient sur notre Prophète Muhammad, sur sa famille et tous ses Compagnons. Lorsque nous parlons de Muhammad , le Messager de l’Islam, nous parlons de la plus importante personnalité de tous les temps. Il ne sagit pas dune affirmation gratuite. En effet, celui qui lit sa biographie, connaît sa moralité et ses vertus et se défait des fanatismes religieux et de ses penchants personnels, témoignera de la véracité de notre jugement. Nous prendrons à témoins les impartiaux parmi les non musulmans. Le Professeur Hassan Ali qu'Allah lui accorde sa miséricorde- dit dans le magazine Nouroul Islam1 quun de ses amis de confession brahmanique lui a dit : « Jestime que le Messager de l’Islam est le plus grand homme du monde et le plus parfait ». Le Professeur Hassan Ali lui rétorqua : « Pourquoi le Messager de l’Islam est-il à ton avis lhomme le plus parfait du monde ? Il répondit : Parce que je trouve chez le Messager de l’Islam des qualités diverses, dabondantes conduites morales et beaucoup de qualités que je nai pas vues se rassembler chez une même personne à la fois dans lhistoire universelle : il fut un roi à qui étaient soumises toutes ses contrées, et il y avait les pleins pouvoirs. Malgré cela, il était humble et estimait quil navait aucune part dans lordre et que lordre était entièrement entre dans la main de son Seigneur. Il était immensément riche : des chameaux chargés des trésors arrivaient de toutes parts dans sa capitale. Mais malgré cela, il restait dans le besoin. On passait des journées entières chez lui sans mettre une marmite au feu. Très souvent, il se ployait sous le coup de la famine. Il était un grand commandant, à la tête dune armée peu nombreuse, sous-équipée qui infligeait la pire des défaites à des milliers de soldats armés jusquaux dents. Il était un homme épris de paix : il préférait la pacification et signait des trêves avec un cur serein, un esprit imperturbable en compagnie de milliers de ses Compagnons tous courageux, valeureux, enthousiastes et pleins dardeurs (comme ce fut le cas lors de lexpédition dAl Houdeibya). Nous lavons vu faire face tout seul à des milliers dennemis de façon héroïque et courageuse sans se soucier de leur grand nombre. Malgré cela il restait sensible, compatissant et clément ; il sabstenait de verser une seule goutte de sang. Il était préoccupé par tout ce qui concerne lensemble de la Péninsule Arabique sans pour autant négliger quelque affaire de son foyer, de ses épouses, de ses enfants, ni même les problèmes des pauvres et indigents musulmans. Il soccupait des affaires des gens qui ont oublié leur Créateur et se sont détournés de Lui et sattelait à les ramener sur le droit chemin. En un mot, cétait un homme préoccupé par les problèmes du monde entier et malgré cela, il se consacrait au culte exclusif dAllah et comme sil était coupé de ce monde. Il se trouvait dans ce monde mais ny était pas, parce que son cur nétait attachéquà Allah et à ce quIl a agréé. Il ne sest jamais vengé de personne pour lui-même ; il implorait le bien en faveur de ses ennemis, et leur voulait le bien. Cependant, il ne pardonnait pas aux ennemis dAllah et ne leur donnait pas de répit. Il ne cessait pas de mettre en garde ceux qui obstruent le chemin dAllah. Il les mettait en garde contre le châtiment de la Géhenne. Dans ce bas monde, il menait une vie ascétique, il était adorateur et veillait la nuit dans lévocation dAllah et se confiait à Lui. On rapporte également parmi ses qualités quil était un soldat valeureux combattant avec lépée. Il sagit dun Messager sage, dun Prophète infaillible mais en même temps dun conquérant et dun vainqueur sur les peuples. Il se couchait sur une natte en feuilles de palmier dattier et saccoudait sur un coussin rembourré de fibres végétales alors quil avait toutes les qualités dun sultan ou dun roi des pays arabes. Les gens de sa maison étaient dans la misère et le malheur alors quil recevait dimportantes richesses venant des quatre coins de la Péninsule Arabique. Sur lesplanade de sa mosquée, se trouvaient des troupeaux de chameaux tandis que sa fille Fatima, le trésor de son cur, se plaignait auprès de lui son de harassement du transport de loutre, de lutilisation du moulin à bras pour moudre ses grains, au point que ses deux mains devinrent flasques et que loutre fit une marque sur son corps. A ce moment, le Messager distribuait aux musulmans les captifs et captives de guerre quAllah leur avait fait gagnés, mais sa fille neut droit quà son invocation en sa faveur ; il lui enseigna des mots et comment elle devait sen servir pour invoquer son Seigneur. Un jour, son Compagnon Oumar vint le trouver et promenant son regard dans lappartement, il ne trouva quune natte de paille sur laquelle sétait couché le Messager. Cette natte avait laissé des traces sur son flanc et il ny avait en tout et pour tout dans la maison que la mesure dun sâa dorge