L'effet d'une invocation dépend-il du fait qu'elle soit prononcée ou récitée en arabe?
L'effet d'une invocation dépend-il du fait qu'elle soit prononcée ou récitée en arabe?
Author :
Ayattollah Hadavi tehrani
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L'effet d'une invocation dépend-il du fait qu'elle soit prononcée ou récitée en arabe? Question L'effet d'une invocation dépend-il du fait qu'on le récite en arabe ou alors lire la traduction de l'invocation fait aussi effet comme si on l'avait lu en arabe? Résumé de la réponse
Quoi qu'il n'est pas exigé de lire les invocations en arabe, il est toutefois permis de les lire en persan dans la prière obligatoire. Il est recommandé de lire les invocations léguées par les Imams infaillibles (as) en arabe, vue la valeur et le sens qu'elles contiennent. Ce qui suit est une preuve qui nous permettra de comprendre pourquoi :
De même que le saint Coran est le discours de Dieu destiné aux humains, les invocations des Imams infaillibles (as) constituent aussi le message des humains destiné à Dieu. On dit du saint Coran qu'il est ascendant . Donc, tout comme le saint Coran, ces invocations contiennent des enseignements et des vérités dont la langue arabe semble être la seule langue capable de bien les véhiculer.
C'est pour cette raison que tout bon musulman doit s'imprégner du sens et de la signification de la prière et l'invocation afin de savoir ce qu'il dit à Dieu. Les œuvres de l'homme paraitront moins creuses et sans vie et cela lui permettra de mieux s'élever vers l'éternel. L'autre élément important est que l'homme doit respecter d'autres conditions pour donner plus d'effet à ses prières. Par exemple : L'invocation ne doit pas s'exécuter contrairement à la tradition divine; elle doit s'accompagner de la Salawat sur le Prophète (ç) et sa famille (as).
Celui qui implore Dieu ne doit fonder son espoir sur Lui sans compter sur qui que ce soit. Celui qui invoque Dieu doit être sincère et exprimer en lui le besoin. Son cœur et sa langue doivent être en accord et exprimer la même chose, il doit accomplir les actes obligatoires et se détourner des interdictions, demander pardon pour ses péchés, insister sur l'invocation et vouloir quelque chose de Dieu avec certitude, sans se décourager.[1]
[1] Falsafi, Mohammad Taqî, commentaire de l'invocation intitulé " Makarim Aqkhlaq, vol 1, page 2; Danesh Nameh Koran va Koraan Pajohi, fruit des efforts de Baha-u-Din Khoramshasi, vol 1, page 1054; Sayyed Mohammad Baqir shahidi et Hebatu Din Shahrestani, les invocations et les glorifications du Coran, page 43; Qarshi Sayyed Ali Akbar, dictionnaire du Coran, le mot Duâ.