LES MANIERES D’APPLIQUER LA VISION DE SAYYED ALI AL-SISTANI

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LES MANIERES D’APPLIQUER LA VISION DE SAYYED ALI AL-SISTANI

LES MANIERES D’APPLIQUER LA VISION DE SAYYED ALI AL-SISTANI, POUR RECONSTRUIRE LA VILLE DE NADJAF AL-ASHRAF, CAPITALE DE LA CULTURE ISLAMIQUE EN 2012 Ce qui a attiré mon attention en parcourant l’article « la vieille ville de Nadjaf, ou capitale de la culture islamique » de l’ingénieur, Abdul-Sahib Chir Ali publié dans le journal Al Sabah (21/12/2009. Cf. annexe 1), c’est sa rencontre avec l’Imam Sayyed Ali Al-Sistani, qu’il appelait « l’exceptionnel », « le beau ». C’est vraiment une personne qu’on pouvait appeler ainsi, parce que l’homme qui est privilégié d’accéder à une telle rencontre, en de pareilles circonstances diffi ciles dans lesquelles nous vivons n’est pas chose facile.

En eff et, cela n’est plus chose facile depuis que les lieux saints et leurs villes souff rent, comme à l’heure actuelle, d’une crise dure et complexe.

On assiste à l’émergence de demande et de revendications exigeant l’élimination complète du tissu urbain des vieilles villes saintes (Nadjaf, Karbala et Al- Kadhimiya). Même qu’une partie de ces demandes a commencé à être mises en oeuvre et sous la forme de pas vers l’application de l’élimination complète du tissu urbain historique et tout son contenu en éléments de confi guration de la structure urbaine et la particularité de la scène urbaine de son tissu architectural.

Dans cet article illustré par des photographies, nous avons abordé ces diff érentes opinions liées à la ville de Nadjaf Al-Ashraf. Ces opinions ont été divisées à des exigences demandant :

1 - De démolir le tissu de la vieille ville de manière totale, et le redessiner de manière moderne.

2 - De conserver et de maintenir toute la ville, c’est-à-dire en se basant sur la notion de « conservation», car chaque pierre de cette ville est riche en patrimoine et histoire.

3 - L’opinion du milieu, entre les deux premiers, peut se réaliser à travers le maintien et la rénovation de tout ce qui est possible de garder. Cela signifi e le travail sous le concept de « la réhabilitation ». Ce dernier ne s’oppose pas à la démolition de ce qui ne représente pas de l’importance afi n d’éliminer les goulots d’étranglement dans la ville et d’eff ectuer la mission première qui est de faciliter l’accès des visiteurs au saint mausolée.

Ici, il est important de mentionner l’avis de l’auteur de l’article que le maintien équilibré est devenu un instrument pour pouvoir servir les visiteurs et les fl ux de mouvements à travers l’ouverture d’issues, et la promotion de toute zones du tissu traditionnel pouvant servir cet objectif, comme si la circulation des visiteurs, s’opposait à ces lieux chose qui n’est pas vrai.

En eff et on semble oublier que c’est un tissu urbain organique intégré qui ne peut être traité d’une telle simplicité. La scène urbaine (Urban scene), est le produit de l’interaction de l’homme avec son environnement physique (peut être exprimée par la mémoire urbaine) ou l’image mentale de l’utilisateur ou du destinataire.

La relation entre le conteneur (container) qui est l’environnement urbain et le contenu (content), qui est l’utilisateur ou l’occupant de cet environnement.

Celui ci est le produit de l’interaction de tous les éléments du milieu naturel (natural environment) et de l’environnement culturel (cultural environment) de cet occupant. L’opération de l’équilibre ne peut être faite que par la compréhension de cette relation, de ses éléments, des étapes de son développement et des fondements intellectuels et philosophiques qui l’ont produite. www.alhassanain.com