LES NUITS DE PISHAWAR volume 2
LES NUITS DE PISHAWAR volume 2
Author :
Editor :
Interpreter :
Publisher :
Publish number :
Première édition
Number of volumes :
2
(1 Votes)
(1 Votes)
LES NUITS DE PISHAWAR volume 2
Dans son introduction à la quatrième édition persane, l'auteur écrit: "... il est plutôt décevant que l'égoïsme de certains savants aient atteint un seuil tel qu'ils soient dépassés eux-mêmes par leurs engagements vis-à-vis leur propre croyance au point de s'interférer aux grands travaux de leurs ancêtres, supputant qu'en altérant ou qu'en effaçant certaines études, la vérité s'éclipserait.
Mais, puisque la situation de celui auquel Dieu le Très Haut avait confié la sécurité et la conservation de la vérité (à savoir Sultanul Wa'zain qui approchait de la fin de sa vie quand il écrivait) était telle qu'elle ne lui permit pas d'écrire une introduction explicative à son traité, la preuve de cette espièglerie est donnée dans l'exemple ci-dessous.
A la page 301 du troisième volume du Commentaire, compilé par Kashshaf sous la direction de Cheik Moustafa Al-Halabi (2ème édition, 1319 de l'hégire, édités par le gouvernement de l'Egypte), il existe des vers où Jarullah Zamakhshari, interprète du Kashshaf, avoue publiquement sa croyance dans la légitimité des Chiites.
Mais, dans l'édition de Istiqamah bi'l-Qahara en 1373 de l'hégire, les vers sus-mentionnés ont disparu. Ceci n'est qu'un faible échantillon de leurs actes infâmes. Du même coup, quelques références que nous avons mentionnées dans cet ouvrage ne se trouvent plus dans les nouvelles éditions. Pour cette raison, certaines références ont été citées intégralement afin que vous puissiez les lire."
Nous avons entendu que ces diffamations perdurent aujourd'hui encore avec l'apparition de nouvelles éditions d'œuvres anciennes grassement financées mais expurgées (œuvres de Bukhari, Muslim, Tirmidhi etc.) puis offertes à des bibliothèques se doutant de rien afin de remplacer des éditions certes anciennes mais complètes! C'est pour cette raison que les références bibliographiques étendues dans l'original ont été maintenues au prix de rendre le livre plus long et moins facile à lire.
[ Par exemple, voir le Tahrif! L'analyse des déformations des textes islamiques comme ceux de Sahih Al-Bukhari, de Tirmidhi et de bien d'autres ]
Ainsi, cet ouvrage trouvera sa place dans tous les départements d'études orientales ou dans toutes les écoles de religion se souciant des problèmes œcuméniques dans le monde moderne. Il sera étudié avec la plus grande attention par de sérieux étudiants en sciences politiques et histoire du monde qui tentent de cerner la présence de l'Islam qui émerge dans le monde des affaires. Et elle sera bien sûr d'un grand intérêt à tous les musulmans francophones qui souhaitent s'assurer des sources dont ils dépendent pour comprendre l'Islam.
Parmi les sujets traités en détail, on trouve les événements liés à la mort du Saint Prophète, sa tentative de rédiger son testament qui fut empêchée par Umar et l'élection d'Abu Bakr en catimini, ces derniers étant reconnus comme les deux premiers successeurs (du Saint Prophète SAW) ou "califes" chez les Sunnites. Est abordé aussi en détail l'événement de Ghadir Khum lors duquel les Shites pensent qu'Ali a été désigné explicitement comme successeur par le Prophète. Ce sont là des événements d'une importance inestimable pour la suite de l'histoire et pour l'alignement des forces aujourd'hui.
D'autres sujets abordés dans l'ouvrage portent sur la mauvaise interprétation des hadices du Prophète (SAW), cités pour prétendre que tous les compagnons du Prophète (SAW) étaient infaillibles, rendant ainsi légitime l'épouvantable oppression dont furent victimes les gens par les différentes générations de successeurs. Sont abordés aussi la prétendue présence d'Abu Bakr dans la Caverne aux côtés du Prophète (SAW) lors de son départ de la Mecque , pour lui octroyer une place d'honneur, la saisie injuste des terres de la fille du Prophète (SAW) par Abu Bakr, les erreurs et les faiblesses du Calife Umar qui reconnaissait dépendre d'Ali (AS) pour interpréter la loi Islamique (Charia) et dont le décret mettant fin au Muta' (mariage provisoire) allait à l'encontre des dires du Prophète (SAW) basés sur une bonne interprétation du Coran, la cruauté du Calife Uthman à l'égard des compagnons qui soutenaient Ali (AS), tels qu'Abu Dharr et la position paradoxale Ayesha, fille d'Abu Bakr et la plus jeune épouse du Prophète (SAW) qui mena une campagne militaire contre Imam Ali (AS), alors époux de Fatima (AS), fille du Prophète (SAW), dont elle était jalouse.
Fondamentale à tout cela, se pose la question de la transmission et de l'interprétation de la loi et de la science Islamiques qui font autorité. Celles-ci ont été énoncées chez les Sunnites par quatre principaux légalistes aux deuxième et troisième siècles A.H. Ils avaient des avis contradictoires sur des questions telles que l'autorisation de consommer du vin et la chair du chien, l'autorisation d'épouser sa propre fille. Par opposition, la transmission chez les Chiites a été constante et régulière et a même été citée par les Sunnites dans le passé - un fait jusqu'ici ignoré, oublié ou retranché.
Les caractères en gras correspondent aux versets coraniques et aux sources employées, en italique aux hadices du Saint Prophète (que la paix et les prières soient sur lui et sur sa famille !) et aux dialogues entre les savants.